
Le taux de réussite des FIV
Le taux de succès de la FIV et de la ICSI varie en fonction de l’age du couple, de la cause de l’infertilité, etc.
En moyenne le taux de succès un peu partout dans le monde est d’environ 30-35%, soit un cas positif sur trois.
Toutefois, en cas d’échecs, on peut faire d’autres tentatives. Si un couple est déterminé et répète les tentatives 2 ou 3 fois, le taux de succès cumulatif peut se rapprocher des 60 à 80%.
La FIV est un procédé extrêmement versatile. En cas d’insuffisance ovarienne, de ménopause précoce, d'échecs répétés de la FIV, on peut utiliser la même technique de la FIV, mais avec des ovocytes de donneuses. De la même manière, en cas de azoospermie ou de très mauvais sperme, on peut utiliser le sperme de donneurs. Le taux de succès du don d’ovocytes est d’environ 40 à 45% par tentative.

Échecs dans la PMA. Pourquoi ?
Les échecs dans la vie reproductive naturelle sont la règle : seulement un cycle de temps en temps donne lieu à une grossesse. C’est pourquoi on conseille d’avoir des rapports sexuels tous les mois et d’attendre un ou deux ans avant de se préoccuper d’une possible infertilité sauf dans les cas évidents (par exemple une aménorrhée, l’impossibilité à avoir des rapports sexuels, etc.).
Même dans les PMA, il y a beaucoup d’échecs. Le taux de succès varie en fonction de l’age du couple, de la cause de l’infertilité, etc. En moyenne le taux de succès un peu partout dans le monde est d’environ 30-35%, soit un cas positif sur trois. Toutefois, en cas d’échecs, on peut faire d’autres tentatives. Si un couple est déterminé et répète les tentatives 2 ou 3 fois, le taux de succès cumulatif peut se rapprocher des 80 et 85%.

L' A M H (Anti Müllerian Hormone)
Un taux bas indique une basse activité ovarienne, tandis qu'un taux élevé de AMH indique une bonne activité ovarienne.
Généralement, les femmes jeunes ont un taux élevé de AMH, tandis que les femmes plus âgées ont un taux plus bas.
Le niveau de AMH peut servir pendant les Procréations Médicalement Assistées pour connaitre à l’avance le niveau d’activité ovarienne.
Toutefois, l’analyse de l’AMH n’est pas entièrement fiable pour garantir la fertilité.
Complications
Les grossesses obtenues par FIV/ICSI ne sont pas différentes des grossesses obtenues naturellement. Mais comme il s’agit de grossesses très désirées, il faut être suivies de façon très scrupuleuse.
Les complications dues à l’aspiration des ovocytes (hémorragie ou infection) sont très rares (un ou deux cas sur 1000).
Normalement, la femme peut reprendre son activité le jour suivant la ponction folliculaire ou le transfert. Parmi les effets secondaires possibles sont un léger gonflement, une hyperstimulation ovarienne ou le risqué de grossesses multiples.
Dans quelques cas, une hyperstimulation ovarienne peut se manifester, quand les ovaires répondent trop au traitement de stimulation de l’ovulation. Un épanchement liquide peut se manifester dans le ventre avec des nausées, difficultés respiratoires. Dans ces cas, il faut suivre un traitement médical jusqu’à la fin des symptômes.
La probabilité de malformations est similaires pour les enfants nés par FIV et ceux nés naturellement.